Notre village

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Le village, tout en longueur, s’étend le long de la RD 123 au pied du flanc septentrional du massif d’Halatte, dont les pentes présentent le plus souvent un dénivelé modéré. Entre le village et la lisière de la forêt, reste de la place à des prés et surfaces agricoles. Trois vallons secondaires sillonnent le versant du massif d’Halatte, en plus de la cavée des Rois à Moru ; à l’est, le long de la voie communale qui monte sur le plateau de Montvinet, les maisons du village se poursuivent dans la cavée Saint-Pierre jusqu’au début de la forêt.

Entre le village et la grande boucle que l’Oise décrit au nord de Pontpoint, se situe une vaste plaine alluviale avec des terres fertiles, profitant à l’agriculture ; s’y trouvent également des étangs subsistant d’anciennes sablières. Les parcelles sont encadrées par des alignements d’arbres ou des haies vives, et des petits bois parsèment la plaine. L’on trouve ainsi quatre principaux types de paysages à Pontpoint : la forêt d’Halatte, le plateau de Montvinet en altitude également, les versants du massif d’Halatte et les plaines de l’Oise.

Le hameau de Moru ou Mauru s’appelait auparavant Montru. Il dépendait aux xvie et xviie siècles de la paroisse de Roberval. Lors de l’extraction des sablières on y a retrouvé des ossements de mammouth ainsi que des sarcophages mérovingiens. Ce hameau faisait partie de la seigneurie de l’abbaye du Moncel. Ses habitants demandèrent en 1791 leur rattachement à Pontpoint. D’abord refusé, celui-ci ne devint effectif qu’en 1833 à la suite des opérations cadastrales commencées sous Napoléon. L’arrêt concernant le rattachement définitif a été rendu par le conseil des ministres le 2 septembre 1848.

Les Maires de Pontpoint depuis 1790

Découvrir la liste

1790 : Louis GALLOIS
1794  : Louis MACRE
1795 : CAPLIN
1797 : Louis GALLOIS
1803 : Martin ROULLIER
1807 : THUILLIER-VIOLET
1826 : MASSE
1829 : FILLION
1834 : GUILLEMOT
1838 : LESSIEUX
1857 : ROTEE
1863 : Louis DELYE
1871 : DUVAL
1876 : LENAIN
1880 : DUCHAUFFOUR
1886 : HAVY 1904 LANDON
1920 : Paul DELYE
1922 : LANDON
1929 : Raymond MULLER
1937 : Narcisse LHERMITE
1943 : Albert MANSARD
1945 : G. CHADUFAUX
1959 : Albert MANSARD
1965 : G.CHADUFAUX
1968 : Pierre MASSE
1971 : Jean MOURET
1977 : Jacques MOURET
1989 : Roland DUBOIS
1997 : Annie CRAPPIER
2001 : Pierre RENAUD
2014 : Patrick PELISSOU
2020 : Bruno DAUGUET


Lieux touristiques

Le village de Pontpoint regorge de lieux à visiter, voici une liste de ce que vous pouvez voir sur la commune :

Abbaye Royale du Moncel

L’Abbaye Saint Jean-Baptiste du Moncel a été fondée par le roi de France Philippe IV le Bel (1268-1314) aimait venir chasser en forêt d’Halatte. Il acquiert en 1306 le domaine du Moncel, bâti par Philippe de Beaumanoir, bailli de Senlis. Il le transforme en château de chasse, dont il reste deux tours. Il fonde ensuite une abbaye en 1309, mais elle fut inaugurée seulement en 1336 par le roi Philippe VI et la reine Jeanne de Bourgogne.

L’Abbaye comprenant alors un couvent et une église, accueillant une communauté de sœurs Clarisses jusqu’à la Révolution lorsque l’église fut rasée. Au travers des siècles, elle connut de nombreux pillages, incendies et destructions, dont notamment en 1526 et en 1591, par la Ligue. Diversement utilisé, l’ensemble assez dégradé est finalement repris en 1984 par le Club du Vieux Manoir, qui le restaure et le fait désormais visiter. Elle reste le monument le plus visité de Pontpoint.

Lavoirs

La commune compte une douzaine de lavoirs dont la moitié est publique.

Cinq lavoirs couverts :

  • Lavoir de Saint-Paterne, venelle entre les 259 et 285 rue Saint-Paterne ;
  • Lavoir Saint-Gervais, rue Albert-Mansard (lavoir entièrement clos) ;
  • Lavoir de la Cascade, rue Basse, à l’angle avec la rue de la Cascade ;
  • Lavoir de la fontaine Sainte-Barbe, la Forcherie ;
  • Lavoir de la source Saint-Pierre, rue de la vieille Église (lavoir entièrement clos).

Tous ces lavoirs disposent d’un unique bassin et ont deux toits, laissant un espace ouvert en dessus du bassin afin de l’éclaircir. L’eau est fournie par des sources à proximité, celle du lavoir Saint-Gervais étant la plus abondante, même en période de sècheresse.

Un sixième lavoir-abreuvoir, non couvert, existe près du lavoir de la fontaine Sainte-Barbe, rue Furon.

Eglise Saint Gervais

Le début du XIème siècle a connu un grand nombre d’édifications de lieux de culte. Saint Gervais de Pontpoint en est un témoignage marquant. Son clocher datant vers 1070 est l’élément le plus ancien et sans modification notoire à l’inverse de la nef remaniée au XIIème siècle avec l’édification des colonnes latérales afin de l’ouvrir au jour puis de la construction de la chapelle sud au XIVème siècle, suivie deux siècles plus tard de la chapelle nord, donnant ainsi l’état actuel de l’église.

Elle a le privilège de renfermer une étonnante richesse de mobilier provenant en grande partie du changement d’usage à la Révolution de l’église Saint Pierre autre église de Pontpoint et de l’Abbaye du Moncel. Entre les pierres tombales du XIVème siècle les tableaux couvrant du XVII° au XIX° siècle, les sculptures et ses vitraux, le visiteur peut découvrir l’ambiance intacte d’une église comme on pouvait l’imaginer sous l’Ancien Régime.

Manoir Saint Paterne

Le manoir Saint Symphorien, aussi appelé manoir de Saint Paterne date des XIIIème et XIVème siècles. Sa construction aurait été l’œuvre des chevaliers de Saint Jean de Jérusalem. Le Roi Philippe le Bel le confisqua pour l’utiliser comme chancellerie, lorsqu’il résidait à Pontpoint pour ses chasses en forêt d’Halatte.

Le manoir et les terres attenantes sont ensuite cédés aux Bénédictins de Saint Symphorien de Beauvais. Au XVIIème siècle, il a appartenu au Sieur Philippe Poulet, Gouverneur de Pont Sainte Maxence et Maréchal de camp des armées du roi.

 À la Révolution française, maison et terres furent vendus comme biens nationaux. Classé Monument Historique en 1921, le manoir a été sauvé grâce à M. Pierre Massé (qui a été maire de Pontpoint), qui l’a détenu de 1933 à 1973. 

Forêt d’Halatte / Mont Pagnotte

La Forêt d’Halatte fait partie avec Chantilly et Ermenonville du massif des Trois Forêts. Situé autour de Senlis, cet ensemble remarquable est inscrit au Patrimoine National. La forêt couvre 4 295 hectares répartis sur 11 communes dont 455 sur le territoire de Pontpoint.

En 2004 elle a été intégralement incluse dans le Parc Naturel Régional (PNR) Oise – Pays due France. Ses atouts touristiques, ses paysages, sa richesse en espèces forestières, son importance sur la survie des grands animaux, cervidés principalement et leurs migrations, en font un joyau du patrimoine de l’Oise.

Les communes limitrophes et l’Office National des Forêts (ONF) en assurent la protection et l’exploitation. La forêt d’Halatte constitue un site classé depuis un décret de 1993. 

Tans’Oise des Étangs

Cette voie verte de 3,3 kilomètres réalisée par le Département de l’Oise et inaugurée en 2018, constitue un itinéraire agréable, en pente très douce et au revêtement lisse. D’une largeur de 3,20 mètres, elle emprunte la digue des étangs de Pontpoint, depuis la Ferme de l’Evêché, à l’extrémité ouest du Chemin Vert, jusqu’à l’extrémité est de celui-ci, en passant par les bords de l’Oise.

Son aménagement permet de découvrir cette belle zone humide composée de plusieurs étangs, par ailleurs classés en réserve écologique, qui ravira notamment les amateurs d’ornithologie. A ce jour, l’itinéraire est accessible et signalé depuis le Chemin Vert qui relie Pont-Ste-Maxence à Moru.

Vieille église (élise Saint Pierre)

La construction de l’église est postérieure à la donation de Saint-Pierre au prieuré de Saint-Christophe-en-Halatte, en 1061. Elle a été vendue en 1835 pour être démolie. Il en subsiste la souche du clocher roman et le chœur à chevet plat datant du XIIIème siècle. 

Le chœur est la partie la mieux conservée. Chapiteaux à décor d’acanthe à crochets du début de l’époque gothique. Les trois vaisseaux qui le composent ont des voûtes portées à la même hauteur. Les restes de l’église sont un témoignage de la seconde moitié du XIème siècle et de l’architecture romane de la vallée de l’Oise. La nef, composée de quatre travées et flanquée de bas-côtés a été reconstruite aux XVème et XVIème siècles.

Frapotel

Réalisée entre 1966 et 1970, la villa commandée par André Weil à Jean Dubuisson a été conçue dans un souci permanent de grande lisibilité du plan et de simplification extrême des volumes. La maison est en adéquation avec la topographie, sa silhouette s’installe dans le paysage. Les rapports dimensionnels entre les éléments architectoniques et le soin apporté aux détails sont, ainsi, entièrement mis au service de cette immédiateté d’usage et de perception.

Largement ouverte et baignée de soleil, la Villa Weil se situe en bordure de la forêt domaniale d’Halatte. Depuis la plaine, en contrebas, les volumes bâtis se lisent en contre-jour sur fond de forêt. Tel un trait de lumière, la maison révèle, à mi-pente, le relief de la vallée de l’Oise. Gaëlle Lauriot-Prévost et Dominique Perrault ont, en 2020, créé l’association pour la conservation du Domaine de Frapotel afin de permettre la découverte de ce lieu par le plus grand nombre.

Bois Feuillette

Le château de Bois-Feuillette inspiré de l’hôtel de la Légion d’Honneur à Paris, fut construite en 1903. Composé d’un corps central et d’un plan semi-circulaire faisant saillie devant la façade, orné par quatre colonnettes ioniques et supportant une coupole. Chaque fenêtre du rez-de-chaussée est surmontée par un cartouche rectangulaire contenant un bas-relief. Contrairement au modèle parisien, le château de Bois-Feuillette est doté d’un toit à la Mansart, précédé d’un balcon avec une balustrade courant le long de toute la façade principale. Ce château fut le domicile du Général Pierre Billotte (1906-1992), compagnon de la Libération, Député, Ministre et Grand Officier de la Légion d’honneur.